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HandiEM • RappoRt d’activité 2010-2013
Quelles seront vos priorités ? Pour l’année 2014, comme dans la perspective du renouvellement de l’accord, les efforts d’HandiEM porteront particulièrement sur la formation. Nous devons travailler à la professionnalisation des candidats et rapprocher davantage l’offre et les besoins en compétences. La qualification des personnes en situation de handicap stagne en France à moins de 20 % de titulaires du Baccalauréat. Pour la formation initiale en particulier, nous travaillons à développer des partenariats avec les Universités et les Écoles, à mobiliser les réseaux qui accompagnent les jeunes, comme les associations ARPEJEH et tremplin. Le partage d’expériences reste un véritable catalyseur d’initiatives. Nous travaillons conjointement à la sensibilisation des parties prenantes (candidats, managers, collaborateurs, Instances Représentatives du Personnel…). Nous devons faire de la gestion des carrières et des compétences des personnes en situation de handicap un acte ordinaire du management des ressources humaines. Nous continuerons avec beaucoup d’énergie à la mise à disposition de ressources informatives, pédagogiques, techniques, nécessaires à la poursuite de cet objectif. Pour soutenir les embauches et la mobilité interne, il faut former et sensibiliser dirigeants et collaborateurs au management de la diversité, y compris le travail avec le Secteur Adapté et Protégé. Le maintien dans l’emploi est-il une de vos priorités ? Le handicap est un événement qui peut s’inscrire dans la vie de chaque individu. Sa première cause est le vieillissement. L’allongement de la durée de la vie et, concomitamment, de l’âge de la retraite, conduisent à faire du maintien dans l’emploi une question d’avenir, importante pour la gestion prévisionnelle des emplois. L’accord prévoit un volet d’actions dans ce domaine. Nous devons accompagner professionnellement les personnes qui doivent être reclassées à la suite de déclarations d’inaptitude. que ce soit dans l’entreprise ou en dehors, nous devons travailler collectivement aux modalités qui permettent d’éviter les désinsertions professionnelles, anticiper les ruptures, aider chacun à conserver sa place de citoyen actif, malgré le handicap. Nous devons valoriser les outils qui sont déjà à notre disposition. Beaucoup de personnes que nous rencontrons nous disent : « les solutions existent ! » Nous devons aussi en développer de nouvelles.