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Confiance et dialogue
Installer un climat de confiance et de dialogue est un préalable indispensable. À titre d’exemple, chez Quilles Construction, l’entretien d’embauche prévoit la présentation de la mission handicap. Le deuxième enseignement est d’avoir une approche « inclusive, où le sujet du handicap est inclus dans des politiques de diversité plus globales » ; campagnes d’information, d’affichage, de sensibilisation par l’humour, comme la web série “J’en crois pas mes yeux ” de Safran. Troisième enseignement, s’adresser aux salariés et exprimer un engagement qui « redescend au niveau du terrain ». Chez BNP Personal Finance, la DRH invite les collaborateurs à se mobiliser sur le thème “ moi je suis prête, et vous ?”, bel exemple impliquant tous les niveaux hiérarchiques qui participent ensuite à des cafés débats pour discuter du sujet.
Viser large, puis cibler
La Société Générale, fréquemment citée en exemple, possède une grande expérience de la communication et du changement de regard. « Nous avons six ans de recul », introduit Richard Oswlad. « Une première période, pionnière, visait toutes les cibles possibles, de nombreux canaux comme la formation, la bande dessinée(1), les achats pour sensibiliser au travail avec les ESAT, un Forum Pass pour l’Emploi à la Défense… » Le message était de montrer l’engagement et de le traduire dans ces actions. À partir de 2010, « nous avons choisi une communication plus maîtrisée », pour répondre aussi à la critique d’investissements financiers importants. Ce ciblage associe candidats, collaborateurs, institutionnels et clients avec une réorientation de moyens mieux ciblés, plus efficaces comme les blogs et les réseaux sociaux. Chez Novartis, les impulsions sont récentes. La première, répond Laetitia de Baene, a été donnée par la directrice des achats. En charge de la politique globale groupe “Diversity and Inclusion”, elle a lancé la démarche début 2012 par une sensibilisation au travail avec les ESAT. Un groupe projet pluridisciplinaire a pris le relais, pour construire une approche plus large. L’accord de branche, témoigne-t-elle, est un bon référentiel « pour construire une politique intégrée ».
« L’accord de branche est un bon référentiel pour construire une politique intégrée. »
Laetitia de Baene
(1) « Ya pas de malaises », un autre regard sur le handicap.
Leem & HandiEM – Responsabilité Sociétale, Handicap et Emploi Comment passer de la parole aux actes ?