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Sur la thématique de l’engagement, le temps du marché et le temps de l’entreprise ne sont pas en compétition. Pour les nouvelles générations, le sens qui est donné au travail est très important, sans être antinomique avec les exigences des marchés financiers. Philippe de Gibon témoigne qu’il associe étroitement la RSE, la stratégie de développement et la performance. “Une approche gagnant- gagnant ”, qui bénéficie autant aux salariés, à l’entreprise, qu’à ses clients. « L’engagement, l’innovation, nos capacités à intégrer la diversité sont critiques aujourd’hui dans nos entreprises. »
Cyril Schiever
Sur ces thématiques de la RSE, est-il indispensable que le “patron soit engagé et convaincu ?”, interroge Guy Tisserant .
« Malheureusement oui… et les faits nous donnent raison ; il faut se battre car ce n’est pas encore bien inscrit dans la culture française », répond Stéphane Roussel. « Le problème ne se situe pas au niveau des dirigeants ; le problème est au niveau en-dessous, de ceux qui ont la pression, qui perçoivent la diversité comme une contrainte, un truc en plus… ils n’ont pas expérimenté, ce sont les plus durs à convaincre ». Faire bouger les lignes, voilà une question éminemment compliquée. Il faut savoir se fixer des objectifs de 3 à 5 ans, qui ne sont pas soumis à la norme de la loi ou des quotas, pour privilégier le temps donné aux changements culturels que ces politiques visent. Et il faut savoir changer de regard. Le temps n’est plus à se demander « quel est le coût d’une politique de RSE… mais quel est le gain » observe Philippe de Gibon.
Leem & HandiEM – Responsabilité Sociétale, Handicap et Emploi Comment passer de la parole aux actes ?