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Table ronde n 2 n Emploi et handicap, comment communiquer pour stimuler l’engagement ?
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Des impulsions, puis des actes
La seconde impulsion est venue du Président, qui a motivé le comité de direction à “signer” ce projet, incarné dans la “Charte Handicap Novartis” transmise à tous les collaborateurs. Pour autant, « ces politiques ne sont efficaces que si elles sont basées sur des actes ». Sensibilisation, formation des achats, RH et managers, mobilisation pendant la SEPH(1) en 2012 ont permis de communiquer massivement, « jour par jour, avec une thématique spécifique, des ateliers, des sensibilisations, des événements… ». Un moyen très efficace de fédérer les collaborateurs et un galop d’essai réussi en communication. Un effort particulier a également été fait sur la pédagogie des handicaps, notamment invisibles. « Cette semaine a servi de socle » pour développer des actions plus pratiques autour de l’idée que « pour la compensation, tout est possible ». « L’entreprise doit mobiliser tous les moyens pour donner de la réalité au sujet : stagiaires, rencontres, séminaires… Cette démarche est la clé de l’évolution des représentations. »
Richard Oswald
De la communication aux échanges
La mise en scène du handicap à titre individuel ne risque-t-elle pas de renforcer les stéréotypes ? Pour Fanny Bellassen, la réponse est dans la rencontre avec les personnes concernées. Pour Richard Oswald, cette observation est tout à fait importante. Communiquer sur le handicap, sans proposer des moments de rencontres et d’échanges, conduit à des impasses. « Plus on sensibilise sur le handicap, plus il semble extérieur aux personnes ». Alors, l’entreprise doit mobiliser tous les moyens pour donner de la réalité au sujet : stagiaires, job d’été, rencontres, séminaires… Cette logique des rencontres est la clé de l’évolution des représentations. Chez Novartis, face à la situation connue d’une collaboratrice handicapée moteur, il a été jugé nécessaire de sensibiliser à toutes les formes de handicap, en particulier non visibles. Cette approche « brise » les représentations et démontre que pour intégrer l’entreprise, la priorité est donnée à la compétence et non à la visibilité d’un handicap. « Pour le Leem, l’individu, c’est l’entreprise ». Delphine Caroff confie chercher à mettre en lumière ce qui est exemplaire dans la pratique d’une entreprise, dans la perspective de servir d’exemple aux autres.
Faire émerger des pratiques « inspirantes »
« Comment stimuler une branche toute entière ? », interroge Guy Tisserant. Pour la responsable RSE du Leem, dans une branche pionnière qui a créé en 2006 le pôle RSE, il est d’abord important de « donner l’impulsion, d’anticiper ». Informer et convaincre, d’abord les dirigeants, que la RSE est un facteur
(1) Semaine de l’Emploi des Personnes Handicapées.
Leem & HandiEM – Responsabilité Sociétale, Handicap et Emploi Comment passer de la parole aux actes ?
