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Table ronde n 4 n Le recours au secteur adapté protégé est-il un facteur d’avantage concurrentiel ?
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Comme chez Messier ou GSK, ce sont des volontés individuelles, des proximités intellectuelles ou amicales qui ont provoqué le déclic. Pharm’Adis était alors un établissement de conditionnement de produits cosmétiques. La rencontre avec un dirigeant de MSD permet de montrer l’étendue des savoir-faire des équipes et d’envisager d’élargir les services offerts à MSD, et plus largement à d’autres clients. « L’implication des cadres, des clients qui se sont impliqués dans l’élaboration de projets particuliers, permet à l’établissement d’accueillir aujourd’hui 120 collaborateurs, mobilisés pour 60 clients », majoritairement issus du secteur pharmaceutique.
Gagnant-gagnant
La réussite économique de l’entreprise dont témoigne Christophe Abelli, est soulignée également par Jean-Paul Colesse. Certaines opérations, sous-traitées par nature à l’extérieur de l’entreprise, se sont avérées plus chères et moins « écologiquement responsables » que leur prise en charge au sein d’un ESAT. « Quand on a voulu me donner le vrai bilan des opérations comparées, il n’y avait pas photo… ce type d’expérience a le mérite de donner à d’autres l’envie de se lancer ». Un constat que partage Éric Andrieu. L’expérience de GSK avec le secteur adapté souligne à la fois son intérêt économique et sa valeur ajoutée sociale. Un processus « gagnant-gagnant », tant pour les collaborateurs que pour les personnes handicapées accueillies et intégrées. « Beaucoup de gens dans l’entreprise se sont mobilisés et voient les choses différemment ; c’est un message à partager avec d’autres entreprises ! »
Leem & HandiEM – Responsabilité Sociétale, Handicap et Emploi Comment passer de la parole aux actes ?
